PATRICIA GUERRERO

metteur en scène

Accompagné par la Gestion des Spectacles

« Je suis une danseuse de flamenco contemporaine, je fais du flamenco d’aujourd’hui »

« Le flamenco est le langage que je ressens comme mien. Je veux continuer à vivre la danse avec toute ma liberté intérieure. Je veux continuer à être moi-même, et à être capable de ne jamais me trahir ».

Patricia Guerrero est née à Grenade, dans le quartier du Albaycín (1990). Danseuse aux racines très flamencas, elle a développé son art en interrogeant constamment d’autres disciplines du champ de la danse et de la musique. Son langage est le flamenco, langage qu’elle réactualise pour elle-même, et qui évolue en même temps qu’elle.

Premio Compás del Cante Joven 2017; Prix Max 2017 – Nomination « Meilleure Interprète Féminine de Danse »; Giraldillo « Meilleur Spectacle » à la Biennale de Flamenco de Séville 2016; Prix Venecia Flamenca (Festival Flamenco de la Mistela) 2016 ; Giraldillo « Artiste Révélation» de la Biennale de Séville 2012; Prix Desplante (Festival Internacional de Cante de Las Minas) 2007; 1er Prix au Concours Arte Flamenco de la Ville de Ubrique 2005

Patricia Guerrero (Albayzín, Grenade, 1990) apprend la danse chez elle. En effet, elle a tout juste trois ans quand elle commence à se former dans l’école de sa mère, María del Carmen Guerrero. Elle complète petit à petit sa formation auprès de nombreux et très différents maîtres, assimilant la danse classique et le classique espagnol en même temps que la danse flamenca. Outre cet apprentissage précoce, elle monte très rapidement aussi sur scène. En effet, sa première représentation publique a lieu à la Peña La Platería alors qu’elle a tout juste 8 ans. Très vite, elle partage l’affiche avec Juana Amaya au Festival Flamenco de Albayzín. A 15 ans, elle intègre le Centre d’Etudes Flamencas que dirigeait Mario Maya, et c’est avec sa Compagnie qu’elle partit en tournée en tant que membre du spectacle Diálogo del Amargo.

L’afición et la critique spécialisée découvrent rapidement en Patricia Guerrero, une étoile montante. En 2005, elle gagne le Concours d’Art Flamenco de la Ville de Ubrique et en 2007, à 17 ans à peine, elle remporte le prestigieux prix El Desplante du Festival Internacional de Cante de las Minas (La Unión). Cette récompense facilite sa carrière à l’international, lui ouvrant les portes des plus importants rendez-vous de danse tels que le Festival de Jerez, le Festival de Düsseldorf, le Festival Musique et Danse de Grenade, la Biennale des Jeunes de Séville, etc. Aussi, en 2009, Patricia Guerrero est invitée à faire partie de la compagnie qui rend hommage à Mario Maya sur les scènes des théâtres et festivals les plus importants d’Espagne.

Un an plus tard, elle présente son premier spectacle, Desde el Albayzín, avec lequel elle parcourt de nombreuses villes européennes. En même temps, Carlos Saura fait appel à Patricia Guerrero pour danser comme soliste dans Flamenco Hoy, un spectacle qui tournera sur les plus grandes scènes mondiales comme celles du City Center de New-York. Le prestigieux cinéaste fait de nouveau appel à elle pour le tournage de son film Flamenco, Flamenco, où elle danse por guajira aux côtés d’Arcángel, et des chorégraphes et danseurs Rafael Estévez et Valeriano Paños. Cette même année, elle entre dans la Compagnie de Rubén Olmo en tant que membre du spectacle Tranquilo alboroto.

En 2011, Patricia Guerrero devient première danseuse du Ballet Flamenco d’Andalousie sous la direction de Rubén Olmo. A cette époque, la critique a jugé mémorables les « pas de deux » qu’elle exécute avec le maître Antonio Canales dans Llanto por Ignacio Sánchez Mejías et avec Eduardo Leal dans Metáfora. En même temps, Patricia Guerrero est de nouveau artiste invitée par Arcángel sur ses spectacles Olor a tierra (avec l’Académie del Piaccere) et Las idas y las vueltas, une fusion entre flamenco et musique baroque pour laquelle Patricia Guerrero reçoit le Giraldillo « Artiste Révélation » de la Biennale de Séville en 2012. Cette collaboration spéciale avec Arcángel se poursuit aujourd’hui sur Tablao, un spectacle inauguré au Teatro Real de Madrid.

En 2013, Patricia Guerrero joue pour la première fois au Théâtre Alhambra de Grenade sa seconde création, Latidos del agua. Elle présente aussi cette année-là Touché. Ce nouveau spectacle avec le violoniste et compositeur Bruno Axel tourne alors sur les plus grands festivals de musique et danse : Festival de Jerez, Festival de Zurich, Düsseldorf, Nîmes, Teatro Central de Séville, etc.

En 2014, Belén Maya sollicite Patricia Guerrero pour son spectacle Los invitados. D’autres figures du flamenco, comme Dani de Morón o Antonio Rey, font aussi appel à Patricia Guerrero en tant qu’artiste invitée. En 2015, elle présente Doce Tiempos au Festival Itálica, où elle partage la scène avec le danseur contemporain Raúl Heras. En 2015 encore, elle danse comme soliste au Théâtre National de Chaillot à Paris avec Cuando sueñan los ríos.

En février 2016, à l’occasion du XXe anniversaire du Festival de Jerez, elle présente Pórtico, un avant-goût de Catedral, spectacle présenté pour la première fois à la XIXe Biennale de Séville, au Théâtre Lope de Vega. Pour cette dernière création, elle se met entre les mains d’un grand metteur en scène, Juan Dolores Caballero. En quête d’intériorité, physique et esthétique, Patricia Guerrero plonge au cœur des codes et langages théâtraux et commence à travailler, via la danse, à l’élaboration de personnages.

Catedral a été récompensé par le Giraldillo du « Meilleur Spectacle » à la XIXe Biennale de Séville, et deux nominations aux Prix Max 2017, dont celle de “Meilleure Interprète Féminine de Danse” pour Patricia Guerrero.

En novembre 2017, avec la Compagnie Andrés Marín, elle présente pour la première fois D. Quixote, au Théâtre National de Chaillot (Paris, France).

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