ZABOU BREITMAN
metteure en scène
Accompagné par Primadonna
Zabou (Isabelle) Breitman, fille de l’auteur et comédien Jean-Claude Deret, et de la comédienne Céline Léger, baigne dans le théâtre et le cinéma depuis son enfance. À quatre ans, elle participe au feuilleton Thierry La Fronde, personnage et série inventés et écrits par son père, dans lequel sa mère, y interprète le personnage d’Isabelle. Elle étudie le cinéma, le grec moderne et l’anglais.
Elle fait ses débuts au cinéma dans Elle voit des nains partout ! Elle joue également dans La Baule-les-Pins, Cuisine et dépendances ou encore Ma petite entreprise ou La Crise, de Coline Serreau. En 2002, elle joue dans Un monde presque paisible de Michel Deville. Avec Rémi Bezançon Le premier jour du reste de ta vie. Elle est également la compagne de Guillaume Canet dans Narco (2004). Puis, L’Exercice de l’état de Pierre Schoeller, Discount de Louis-Julien Petit, C’est le métier qui rentre de Diane Kurys et Je compte sur vous de Pascal Elbé.
En 2001, elle réalise son premier long métrage, Se souvenir des belles choses, une comédie dramatique autour de la mémoire, pour laquelle elle remporte trois César en 2003, dont meilleure première œuvre. L’Homme de sa vie son second long métrage sort en 2006. Je l’aimais adapté du roman d’Anna Gavalda, en 2009. No et moi, adapté du roman de Delphine de Vigan en 2010. Au théâtre, elle joue notamment sous la direction de Roger Planchon dans George Dandin de Molière (1987), Jacques Weber dans Tartuffe de Molière (1995), Bernard Murat dans Skylight de David Hare (1998), Daniel Benoin dans La Jeune Fille et la mort d’Ariel Dorfman (1999) Frédéric Bélier Garcia dans Hilda de Marie Ndiaye (2002), Yasmina Reza pour Comment vous racontez la partie au théâtre du Rond-Point (2014).
En 2002, elle met en scène la pièce L’Hiver sous la table de Roland Topor au Théâtre de l’Atelier à Paris (qui remporte les Molière de la meilleure mise en scène, du meilleur spectacle, de la meilleure actrice (Isabelle Carré), du meilleur acteur (Dominique Pinon), du meilleur décor (Jacques Gabel) et de la meilleure lumière (André Diot). En 2005, Blanc à la Madeleine d’Emmanuelle Marie. C’est en 2009 qu’elle reçoit le Molière du théâtre privé et celui de l’adaptation pour sa mise en scène du spectacle des Gens, d’après Raymond Depardon. Suivent La Compagnie des Spectres de Lydie Salvayre au Montfort, en 2010, La Médaille au Rond Point toujours de Lydie Salvayre, en 2011 Le Système Ribadier à la Comédie-Française théâtre du Vieux Colombier, L’Enlèvement au Sérail de Mozart, direction Philippe Jordan, à l’Opéra National de Paris (Garnier) et Le Journal de ma Nouvelle Oreille (adaptation et mise en scène) de et avec Isabelle Fruchart, à Avignon et au Rond-Point.