ALFREDO ARIAS,
LAURE DUTILLEUL
DES BIJOUX DANS LE NOIR
D’APRÈS MARGUERITE DURAS
ACCOMPAGNEMENT PRIMA DONNA
FICHE ARTISTE
Note D’intention
Des Bijoux dans le noir s’inspire du livre que Leopoldina Pallotta Della Torre a consacré à ses conversations avec Marguerite Duras, poursuivies pendant plusieurs mois à la fin des années 1980.
Plus qu’une adaptation théâtrale de La Passion suspendue, le spectacle introduit et développe le personnage de la jeune journaliste italienne, «Leopoldina», qui interroge la grande romancière, alors au sommet de sa gloire. Ce, à partir des différents entretiens accordés par Leopoldina à Laure Duthilleul et à de nombreux journalistes français et italiens à l’occasion de la redécouverte en France de ce texte oublié, près de trente après son unique parution en Italie.
C’est donc un véritable dialogue, incarné et mis en scène, qui met face à face deux personnalités, deux générations, deux cultures différentes, et nous permet de comprendre la lecture personnelle, intime de Leopoldina face au monde poétique, politique et fantasque de Marguerite Duras.
D’autres textes de l’auteur de l’Amant viennent compléter cette approche originale de la vie et l’œuvre de Marguerite Duras, qui n’hésite pas à révéler des éléments méconnus de son passé. Certains de ces ajouts sont extraits des Yeux verts, le livre que Duras signa pour les Cahiers du cinéma.
On est en 1987. L’Amant a donné à Duras une visibilité immense dans le monde. Mais elle entre dans une phase de recul, qui lui permet de retrouver des valeurs essentielles de sa vie, de son univers intérieur. Elle n’a rien perdu pourtant de sa combativité et de son insolence.
La comédienne et le metteur en scène et comédienne « jouent » pas Marguerite Duras par mimétisme, mais l’évoquent, font entendre sa voix et finalement la font vraiment vivre. Alfredo Arias prête sa présence à Duras sans se travestir et Laure Duthilleul prête la sienne à Leopoldina Pallotta Della Torre.
Tous deux ont connu personnellement l’écrivain : Marguerite Duras, folle du théâtre argentin, admirait Alfredo Arias, qui met en scène en 1981 La Bête dans la Jungle. Adaptée d’une nouvelle de henry James traduite par Duras, l’œuvre était en quelque sorte devenue une pièce de Duras, avec une actrice de Duras, Delphine Seyrig, et son ami Sami frey. Quant à Laure qui avait joué dans le film d’Aline Isserman, Le Destin de Juliette, elle avait vu son jeu de comédienne salué avec enthousiasme par Duras.
L’enfance indochinoise, l’amant, la mère, les frères, l’arrivée à Paris, le monde des lettres, les autres écrivains, la musique, le cinéma, le succès, l’amour, l’obscurité, la révolution, la solitude, la politique, les médias. Tout passe dans ce dialogue brillant et nostalgique que les comédiens mettent sur scène dans un ballet poétique en hommage à une personne hors du commun.
Marguerite Duras y est, comme souvent, à mi-chemin entre la création littéraire à vif, en direct, avec ses éclairs, ses paradoxes, ses confidences, ses souffrances creusées et analysées, et l’exhibition brûlante, destinée à un large public qu’elle fascine et provoque à coups de slogans, de mots d’esprit, de panache et de drôlerie, avec un génie de la théâtralisation de soi.
Alfredo Arias
DES BIJOUX DANS LE NOIR
d’après
La passion suspendue
de MARGUERITE DURAS
avec
ALFREDO ARIAS,
LAURE DUTILLEUL
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